Une dissolution expresse, un été sans gouvernement, une rentrée sans ministre de l’éducation nationale, un gouvernement sous menace constante de censure…. Voici résumé en quelques mots l’abracadabrant contexte démocratique dans lequel nous évoluons depuis 4 mois.
Comment dans cette situation continuer à porter de manière efficace nos revendications ?
Quelle stratégie adopter face à ce gouvernement ouvertement décidé à réduire les dépenses publiques ?
Comment peser dans le débat aujourd’hui, convaincre sur le manque criant de postes et l’insuffisance de moyens pour les services sociaux de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, alerter sur le manque de reconnaissance de nos professions ?
Si l’on s’en tient au profil du gouvernement gageons que le rapport de force sera nécessaire et que nous ne serons écoutés que parce que nous martèlerons haut et fort l’importance du travail réalisé au quotidien par les assistantes sociales, tant dans leur rôle de prévention, d’accompagnement vers la réussite que de protection des jeunes en situation de danger.

Mais si l’on examine attentivement la composition à l’assemblée nationale, il devient aussi indispensable de reprendre le travail de fourmi pour rencontrer les différents députés et leurs groupes politiques pour leur expliquer toute la complexité et la richesse de nos missions et la nécessité de, enfin, nous donner
les moyens d’agir dans l’intérêt général.
Dans cette période trouble, notre syndicat est déterminé à jouer tous ces rôles le plus efficacement possible pour parvenir malgré tout à faire progresser la profession.