Après deux journées de mobilisation autour desquelles d’autres mobilisations locales et/ou sectorielles ont eu lieu, l’intersyndicale unitaire avait posé un ultimatum au premier ministre pour exiger un changement d’orientation politique.
Lors de la réunion avec le Premier ministre obtenue suite à cet ultimatum, Sébastien Lecornu a choisi de ne rien répondre aux exigences exprimées massivement par la forte mobilisation du monde du travail.
Le Premier ministre refuse donc d’engager une politique de répartition des richesses à même de garantir le financement de la Sécurité sociale, de revenir sur tous les reculs infligés au droit à la retraite, d’augmenter les salaires et de créer des emplois…
L’objectif des 3000 suppressions de postes au budget 2026 et le non remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite ne sont pas aujourd’hui abandonnés. L’exigence impérative de dégel du point d’indice et de reconstruction des grilles des carrières de la Fonction publique ne reçoit aucune réponse, alors même que la crise d’attractivité des métiers met aujourd’hui les services publics en péril.
Pour les services sociaux de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, la situation est toujours intenable : les demandes continuent d’affluer, les moyens sont toujours aussi insuffisant et aucune perspective de revalorisation n’existe ! Ne nous y trompons pas : en l’absence de changement total d’orientation politique générale, nous, assistant.e.s et conseiller.e.s techniques de service social continuerons à devoir subir ces conditions de travail dégradées. C’est bien à travers un renforcement des services publics et une meilleure reconnaissance des fonctionnaires que nous pourrons faire avancer nos revendications catégorielles. Cela ne peut passer que par une autre répartition des richesses !
Le SNUASFP FSU appelle l’ensemble des assistant.e.s et conseiller.e.s techniques à se mettre en grève le 2 octobre prochain et à manifester partout sur le territoire. Ensemble, décidons maintenant de notre avenir !

pour la redistribution des richesses
pour les droits sociaux
pour la Fonction publique et les services publics
pour nos salaires et nos pensions
